Emballages et étiquetage

NOTRE ÉTIQUETAGE

Nous apportons un soin particulier à l’étiquetage de nos savons qui est conforme aux dernières normes en vigueur. Le papier de nos étiquettes est de qualité alimentaire. Tous nos emballages sont 100% recyclables.

NOS PAPIERS

Par amour pour les beaux papiers, pour le plaisir des yeux et parce qu’ils sont d’origine végétale, nous avons choisi d’emballer les savons de notre gamme complexe et décorative avec des papiers japonais chiyogami et katazome ainsi que des papiers népalais lokta. Ces papiers sont aussi disponibles à la vente à notre boutique au 15 Rue des Grottes!

La fabrication traditionnelle du papier japonais (source texte et image fabrication: https://www.japanesepaperplace.com/) :

Le «Washi» désigne en japonais le papier traditionnellement frabriqué à partir de fibres de plantes renouvelables. «Wa» veut dire «Japon» et «shi» se traduit par «papier». L’écorce  de trois arbustes typiques du Japon — le Kozo, le Mitsumata et le Gampi — sont les fibres primaires pour la fabrication du Washi. La fibre du Kozo (mûrier japonais) est la plus utilisée de toutes car elle donne le papier le plus solide. Le Kozo fait l’objet d’une récolte agricole dont les branches sont coupées chaque année et il se régénère pendant au moins quarante ans. Les branches  sont cueillies toute l’année durant et coupées uniformément, puis cuites à la vapeur pendant plusieurs heures afin de rendre l’écorce plus molle. Quand les branches sont encore chaudes, on épluche les deux couches extérieures — qui sont utilisées pour fabriquer le papier — et l’intérieur est mis de côté puis séché pour un usage ultérieur comme du feu de bois ou encore de l’artisanat local.

 

 


La couche intermédiaire de l’écorce est souvent retirée, cependant elle peut être conservée en fonction de la couleur du papier desirée. Elles sont ensuite nettoyées à l’eau claire puis, pour obtenir le papier le plus robuste, elles sont cuites pendant plusieurs heures dans un mélange alcalin d’eau, de cendres de bois, de cendre de soude ou encore de citron vert afin de ramollir la fibre le plus possible tout en conservant sa force. La méthode moderne consiste à faire cuire les fibres dans de la soude caustique puis de les nettoyer à nouveau pour se débarasser de l’alcali. À la suite de cette cuisson, les fibres sont prêtes à être décolorées. Dans les régions montagneuses, on les dépose sur la surface de la neige pour rendre la lumière du soleil davantage puissante. Là où la neige est moins abondante, on dépose les fibres dans des ruisseaux  et laisse le soleil se refléter dans l’eau qui les nettoie tout en les magnifiant. La méthode moderne et rapide consiste à utiliser des produits chimiques décolorants.


 

Elles sont pilées est ajoutées à une cuve d’eau épaissie au préalable par un mucilage obtenu dans les racines de tororoaoi (hibiscus) ou noriutsugi (hydrangea). Le mélange est vigoureusement agité jusqu’à ce que la fibre soit uniformément distribuée. Un tamis en maille, appelé «su», est placé dans un cadre, le «keta», et plongé à plusieurs reprises dans la cuve pour former les couches de la feuille. L’écoulement de l’eau traversant doucement le tamis permet à l’artisan de balancer le cadre d’avant en arrière, étalant uniformément la fibre, créant des feuilles résistantes.

 

 

Les feuilles encore mouillées sont empilées les unes au dessus des autres. Une fois complet, chaque tas de feuilles est doucement pressé pour en extraire l’eau. Encore humides et fraîchement pressées, les feuilles sont ensuite séparées du tas une à une et brossées sur une surface plate et sèche. Le bois est la surface traditionnellement utilisée pour le séchage, ce qui donne au papier son grain naturellement imprimé. Aujourd’hui, on utilise également des panneaux de séchage chauffant en acier inoxidable.

 

 

Les motifs des papiers appelés «Katazome» sont appliqués avec la technique du pochoir. Ce sont des dessins plus graphiques. Tandis que les motifs des papiers appelés «Chiyogami» sont sérigraphiés à la main.

 

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